GRAND PARADIS ET MONT BLANC / 2017

C’est The début de notre folle histoire d’amour avec les montagnes. Et comme toutes les histoires d’amour, ce n’est pas toujours facile … Le groupe se compose de Gaëtan, David et Jeff.

C’est chez David que nous commençons cette aventure à la découverte de la très belle ville d’Annecy pour Gaëtan et moi-même.

Rendez-vous, le 5 juin 2017, avec notre guide local, sur le parking d’un supermarché à Sallanches et direction l’Italie avec la promesse du Grand Paradis en guise d’acclimatation avant de se frotter au Mont Blanc.

Découverte d’un nouvel environnement et un moment d’histoire va s'écrire au cours de ce séjour. Quand le guide nous demande de lui montrer le contenu de nos sacs, il a tout simplement halluciné : jeans, chaussures de ville, gel, parfum, déodorant, plusieurs t-shirts …

Délesté de nos objets superflus, nous atteignons le sommet à 4061 m, le 6 juin, en ayant essuyé une forte tempête lors de l’ascension. Encordés et bien protégés, nous progressons doucement.

Jeff : " Premières vagues d’émotions au sommet de notre premier 4000, le 6 juin 2017 : le Grand Paradis. Début de notre fabuleuse aventure, et l’ivresse du sommet nous sublime et nous donne une force incontestable pour notre défi des jours suivants : le Mont Blanc (4809 m)".

Techniquement plus difficile, l’ascension du plus haut sommet alpin nous offre des conditions plutôt favorables.

● Le premier jour est une bonne marche jusqu’au refuge de Têtes Rousses.

● Le deuxième jour, la principale difficulté est le passage du couloir du Goûter, tout se

passe bien. Nous emmagasinons de la confiance.

● Le troisième jour, départ à 3h du refuge du Goûter, notre marche lente et régulière nous permet d’atteindre l’abri de Vallot ; nous sommes « congelés ». Ce bivouac de secours nous permet de récupérer quelques précieux degrés. A 5h53, nous sommes sur le toit de l’Europe de l’Ouest. D’intenses émotions nous envahissent.

David : « Première grande Victoire avec le Mont Blanc, le 10 juin 2017. Sensations extrêmes au lever du soleil. Nous restons de longues minutes au sommet pour immortaliser ces fabuleux moments.».

Pour l’anecdote, et malgré la réussite de nos ascensions des jours précédents, notre constat fut que « Nous n'étions pas faits pour la Haute Montagne ».

La vie nous réserve parfois de drôles de surprises …